CARNETS 3 : Du sacerdoce à la filiation
Le troisième tome des Carnets de Marie de la Trinité a pour titre
Paru en mars 2012, il se compose des carnets 13 à 19 qui couvrent la période du 9 juillet au 14 décembre 1942.
Tout au long de l’année 1941, Marie a reçu de grandes grâces. En 1942, elle va commencer à développer tout ce qu’elle a reçu (et continue à recevoir) dans l’oraison : c’est le temps de l’écriture. Pendant cette seule année, Marie remplit 16 carnets (plus de 1500 pages) sur les 35 qui composent ce corpus.
À l’été 1942, les carnets nous livrent une abondance de paroles reçues qui traduisent le dialogue de Marie avec la personne du Père. Les paroles se concentrent sur le thème de sa vocation personnelle qui exige le silence et la solitude : « Ta vocation n’est pas idée, mais réalité ; elle est tienne, et t’appartient. » – « Tu n’as pas à en faire part, ni à la communiquer. Elle est tienne, pour Moi et nul ne peut y être fidèle pour toi que toi seule ; et non pour toi, ni par toi, mais en vue de Moi, et par Moi. »
La vocation de Marie est purement contemplative : « Je veux de toi que tu me parles au-dedans, et que tu te taises au-dehors. » – « Je te donne le silence pour règle. »
L’adoration, toujours, reste la seule réponse ainsi qu’elle l’écrit à son directeur : « Ces choses, mon Père, me rendent muette et incapable. J’ai besoin de me taire, de ne rien dire, d’entrer seule en ces choses et de m’y tenir cachée, exposant mon ignorance et ma confusion au Seigneur. »
La grâce initiale de 1929 était grâce de filiation, elle ne prendra tout son sens qu’avec l’éclairage des grâces sacerdotales de l’année 1941. En 1942, Marie entre dans la voie filiale de sa « vocation au Père » par le don du sacerdoce, médiateur entre la grâce et notre propre nature.